jeudi 17 avril 2008

Le Beloeilois par delà les Alpes


La semaine dernière ainsi que le week-end dernier j’ai eu la chance de partir en Italie pour effectuer un petit boulot pas trop difficile dans la ville de Savigliano. J’ai donc pris l’avion mardi soir en direction de Turin. Les préparatifs de dernière minute m’ont un peu stressé, mais une fois mal assis dans l’avion tout ce stress est retomber pour faire place à un peu d’excitation. Après quelques destinations plutôt ennuyeuses telles que Valenciennes, Belfort et Reichshoffen, j’avais enfin quelque chose d’un peu spécial, l’Italie. Pour être fin près j’avais investi un gros 6,50 euros dans un dictionnaire français italien dans lequel on retrouve plein de phrases pratique pour les abruties mal pris, dans le cas présent moi.

J’ai commencé mon voyage en taxi. Il semblerait que le permis de conduire québécois n’est pas reconnu en Italie sans un papier d’internationalisations du permis (permis international) qui dans la plus grande logique n’est possible à faire seulement au Québec. N’ayant pas trop eu le temps de passer à Pointe-Claire j’ai du me rabattre sur le taxi. Bref, 130 euros de frais de taxi (aller seulement). En arrivant je me sentais un peu comme Sam dans le seigneur des anneaux quand il réalise qu’il est rendu à l’endroit le plus loin de chez lui qu’il n’est jamais aller.

La chance s’est pointé le bout du nez cette semaine-là, car il est advenu que deux collègues IDCAD fussent sur le site d’Alstom de Savigliano, fraîchement arrivé depuis quelques semaines. Pour répondre à la question : « Alors Savigliano ça farte ? » la réponse est oui. Cette petite ville, très chaleureuse possède le ratio pizzeria/habitant le plus élevée que je n’ai jamais vue. La ville possède deux grandes places entourées de restaurants, commerces et bars qui s’animent le soir venu et les jours de week-end ensoleillé. Chose surprenante on a l’impression de connaître la moitié de la ville en 5 jours.

L’italien est probablement le langage le plus similaire au français, les mots ont les mêmes doubles sens. Par exemple, bordel c’est casino, que l’on parle de l’établissement aux services humains multiple ou que l’on parle plutôt du désordre extrême. C’est aussi pratique de savoir qu’il ne faut pas utiliser le mot casino lorsque l’on recherche un endroit avec des machines à vidéo poker. Le fait que l’on arrive à comprendre certains mots sans connaître l’italien ne permet pas vraiment de parler italien. Quelle victoire lorsque à la suite de la phrase : « posso avere la ritcevuta per favore ? » on vous donne un reçu en se disant, ah ben tabarnak ça marché.

Par contre, Turin est une ville décevante. Malgré que certains vanteront les musées et les cathédrales, la ville manque d’intérêt. La ville est particulièrement industrielle et de mauvais goût. Les bâtiments sont laids, rouillés ou sans intérêt. La balade en voiture dans Turin nous a donné l’impression d’avoir perdu notre temps et de ne pas avoir vu grand-chose.

Petit conseil pour la visite du nord de l’Italie. Ne restez pas dans les grandes villes et prenez le temps d’aller visiter les petits villages. Les gens ne parlent pas anglais, ni français, mais il y a plein de choses à découvrir. Près de Savigliano il faut faire une visite à Cuneo et Saluzzo

Petit boni pour le voyage de retour, le ciel étaient clair et j’ai pu voir les Alpes depuis le hublot de l’avion.

vendredi 4 avril 2008

Next stop Savigliano


Dans le cadre du projet « COMET Europe Tour » je prendrai l’avion en direction de Savigliano (1 heure de voiture de Turin) en Italie dans le but ultime de faire une petite intervention de 3 jours. J’en ai profité pour tenter de me réserver un week-end à mes frais, on verra bien.

Savigliano est une petite ville d’environ 20 000 habitants ce qui est similaire à la petite ville capitale de la vallée du Richelieu, Beloeil. Très peu d’information sur cette ville, je me ferai donc un devoir de l’explorer et de vous commenter le tout. De plus, je prévois passer le week-end à Turin question de découvrir un peu cette ville olympique. Est-ce que les plugs de courant sont les même qu’en France ? Je vais aller me chercher un livre "l'italien pour le nuls".

Je vous donnerai des nouvelles

24 heures de perdu!


Cette pseudo semaine de vacances au Québec ne m’a pas permis de guérir mon overdose de voyagement. Je me suis levé à 4h30 du matin au son pas trop agréable de mon téléphone cellulaire qui me sert de réveil. Le champ d’un coq trop motivé et une fanfare à la con est suffisant pour me tirer du lit dans le but de fermer cette musique de merde au plus sacrant. Après un petit déjeuné des plus standards, je finis de remplir ma valise et je me suis dirigé vers l’aéroport. Comme il n’y a pas d’autobus encore j’ai marché jusqu’au métro. Rendu à la gare du Nord je prends un billet de RER et j’arrive à l’aéroport.

Premier voyage, Paris-Londre. C’est pas mal long il y a un bouchon sur la piste. Le pilote nous dit qu’il voit 10 avions devant nous… pas de panique Londres devrait normalement exister encore à l’arrivé. Une fois à Londres l’avion tourne en rond. Le pilote nous dit que l’on va atterrir dans 20 minutes il y a une longue ligne d’attente pour la piste d’atterrissage.

Deuxième voyage, Londre-Montréal. C’est pas mal long il y a encore un bouchon sur la piste. Le pilote nous rappelle que notre ceinture doit être bouclée et qu’il y a 10 avions devant nous. Ce même pilote nous informe qu’il y aurait supposément de la neige à Montréal, mais que les souffleuses (Traduction : Déneigeuses) font leur gros possible et on verra rendu sur place. Il y a beaucoup de turbulence, cela semble un peu perturber l’Indien à ma gauche. Rendu à Montréal, le pilote nous informe qu’il ne peut pas atterrir, car il y a trop de vent et trop de neige, mais qu’il reste encore une grosse heure de carburant pour tourner en rond en attendant que ça ce calme. Ça ne se calme pas pis les gens sont malades à cause des turbulences. Finalement, on ne peut pas se poser, on s’en va à Détroit !!!

Troisième voyage, Montréal-Détroit. Mon Indien de tout à l’heure semble nerveux à l’idée d’aller aux États-Unis. Un gros gars pas beau passe devant moi, je commence à m’imaginer dans la série Lost et le gros c’est un peu comme Eurly. J’y repense et finalement ce serait préférable de ne pas s’écraser sur une île déserte entre Montréal et Détroit. On arrive à Detroit. Je suis alors pas mal surpris du fait que l’on n’a pas perdu ma valise. Malgré une organisation des plus improvisée, on se retrouve dans un bus en direction d’un hôtel, car on repartira seulement demain. Comme on arrive à l’hôtel, la sonnerie de mon cellulaire fait le bruit du coq et de la fanfare… ostie ça fait 24 heures que je suis debout… c’est alors que je me dis que l’on aurait pu faire la série la plus nulle de 24 jamais parue.

Quatrième voyage, Détroit-Montréal. Je me demande si je devrais me ramener un souvenir de Detroit. En voyant un cave arriver avec des casquettes de Détroit pour ses amis et prendre une photo, je réalise que sa photo lui a sûrement coûté 60$ US. Le vol se fait sans histoire, l’Indien est heureux d’arriver à Montréal pis moi aussi.

Finalement, je suis arrivé seulement 24 heures plus tard que prévu.

Point positif : J’ai eu mon VISA !!!