vendredi 4 avril 2008

24 heures de perdu!


Cette pseudo semaine de vacances au Québec ne m’a pas permis de guérir mon overdose de voyagement. Je me suis levé à 4h30 du matin au son pas trop agréable de mon téléphone cellulaire qui me sert de réveil. Le champ d’un coq trop motivé et une fanfare à la con est suffisant pour me tirer du lit dans le but de fermer cette musique de merde au plus sacrant. Après un petit déjeuné des plus standards, je finis de remplir ma valise et je me suis dirigé vers l’aéroport. Comme il n’y a pas d’autobus encore j’ai marché jusqu’au métro. Rendu à la gare du Nord je prends un billet de RER et j’arrive à l’aéroport.

Premier voyage, Paris-Londre. C’est pas mal long il y a un bouchon sur la piste. Le pilote nous dit qu’il voit 10 avions devant nous… pas de panique Londres devrait normalement exister encore à l’arrivé. Une fois à Londres l’avion tourne en rond. Le pilote nous dit que l’on va atterrir dans 20 minutes il y a une longue ligne d’attente pour la piste d’atterrissage.

Deuxième voyage, Londre-Montréal. C’est pas mal long il y a encore un bouchon sur la piste. Le pilote nous rappelle que notre ceinture doit être bouclée et qu’il y a 10 avions devant nous. Ce même pilote nous informe qu’il y aurait supposément de la neige à Montréal, mais que les souffleuses (Traduction : Déneigeuses) font leur gros possible et on verra rendu sur place. Il y a beaucoup de turbulence, cela semble un peu perturber l’Indien à ma gauche. Rendu à Montréal, le pilote nous informe qu’il ne peut pas atterrir, car il y a trop de vent et trop de neige, mais qu’il reste encore une grosse heure de carburant pour tourner en rond en attendant que ça ce calme. Ça ne se calme pas pis les gens sont malades à cause des turbulences. Finalement, on ne peut pas se poser, on s’en va à Détroit !!!

Troisième voyage, Montréal-Détroit. Mon Indien de tout à l’heure semble nerveux à l’idée d’aller aux États-Unis. Un gros gars pas beau passe devant moi, je commence à m’imaginer dans la série Lost et le gros c’est un peu comme Eurly. J’y repense et finalement ce serait préférable de ne pas s’écraser sur une île déserte entre Montréal et Détroit. On arrive à Detroit. Je suis alors pas mal surpris du fait que l’on n’a pas perdu ma valise. Malgré une organisation des plus improvisée, on se retrouve dans un bus en direction d’un hôtel, car on repartira seulement demain. Comme on arrive à l’hôtel, la sonnerie de mon cellulaire fait le bruit du coq et de la fanfare… ostie ça fait 24 heures que je suis debout… c’est alors que je me dis que l’on aurait pu faire la série la plus nulle de 24 jamais parue.

Quatrième voyage, Détroit-Montréal. Je me demande si je devrais me ramener un souvenir de Detroit. En voyant un cave arriver avec des casquettes de Détroit pour ses amis et prendre une photo, je réalise que sa photo lui a sûrement coûté 60$ US. Le vol se fait sans histoire, l’Indien est heureux d’arriver à Montréal pis moi aussi.

Finalement, je suis arrivé seulement 24 heures plus tard que prévu.

Point positif : J’ai eu mon VISA !!!

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